Voilà, çà y est cette fois j’ai sauté dans le grand bain et créé ce site. A tous ceux qui passeront par ici, je vous souhaite la bienvenue !

Ceci est mon tout premier article qui sera, je l’espère, suivi par d’autres, au gré de mon inspiration, de mes envies de papotage, des infos que j’aurai besoin de vous communiquer etc.

Aujourd’hui, pour commencer, je vais vous présenter mes 3 techniques artistiques préférées, ou du moins celles que j’utilise le plus à l’heure actuelle. Car il n’est pas impossible que cela évolue.

Si vous avez lu ma biographie vous aurez pu voir que j’ai commencé par le simple crayon graphite, avec parfois un peu de crayons de couleurs.

Puis un peu de peinture par-ci par-là, mais ma grande découverte – et mon gros coup de cœur – s’est passée il y a un an avec la découverte des pastels secs.

Et depuis quelques mois, j’ai découvert également l’aquarelle, que j’apprends à maîtriser peu à peu, et je dois dire que mon cœur balance maintenant entre elle et les pastels (et l’acrylique aussi ! Ah que c’est difficile de ne pas savoir choisir !)

J’ai d’ailleurs écrit un article sur la nécessité ou non pour un artiste de devoir choisir une seule technique ou un seul style de peinture. Vous pouvez le consulter ici.

J’ai donc eu envie de vous présenter ces trois techniques, leurs spécificités, leurs avantages et leurs éventuels inconvénients.

  Les pastels secs

Les pastels secs sont des pigments poudreux maintenus plus ou moins avec un liant et se présentent sous forme de bâtonnets ou de crayons.

Pour schématiser, c’est un peu comme les craies de notre enfance mais bien plus qualitatives et colorées. Selon les marques, ils sont plus ou moins tendres, friables ou plus durs.

Il existe aussi une variante présentée sous forme de godets, qui s’appelle les PanPastels, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les essayer. Je les ai mis sur ma liste du Père-Noël, j’espère tellement qu’il aura lu sa lettre ! 😊 Il me tarde de voir, plus trop longtemps à attendre.

Toutes celles et tous ceux qui les ont essayés en sont ravis, j’ai hâte de me rendre compte par moi-même !

Dans la majorité des cas j’ai fait mes portraits commandés avec les pastels secs car c’est ce qui permet un rendu très doux et selon la qualité de la photo référence, on peut atteindre un très haut degré de réalisme.

La matière s’estompe aisément et permet de créer de jolis fonds et de très beaux effets. Ils permettent une grande finesse dans les traits et sont idéaux pour l’animalier ; ils sont parfaits pour représenter le pelage de nos petites bêtes.

J’utilise les pastels sur un papier spécial, le Pastelmat de Clairefontaine qui est un papier assez épais et légèrement abrasif qui retient parfaitement les différentes couches et ne nécessite en principe pas de fixatif final (ou très peu).

L’inconvénient majeur, si l’on peut considérer cela comme tel, c’est que du fait de ce matériel poudreux, on ne peut pas le conserver tel quel. Il faut absolument le protéger sous-verre avec un passe-partout.

Non, Fort-Boyard n’a rien à voir dans l’histoire. Ne vous précipitez pas dans la Charente-Maritime pour y kidnapper un gentil porteur de clés.

Un passe-partout est un cadre cartonné qui va être posé sur le dessin et créer une surépaisseur afin que la poudre ne touche pas le verre. Cela crée un coût supplémentaire, mais cela permet aussi de mettre en valeur le tableau.

J’aime le pastel pour le réalisme que l’on peut atteindre, sa précision, le fait que l’erreur est permise car on peut corriger plus ou moins (dans une certaine mesure).

Et un atout non négligeable, c’est qu’il n’y a aucun souci de peinture qui sèche, on peut s’arrêter à tout moment puis reprendre autant de temps que l’on veut après une pause, ce qui n’est pas toujours le cas des autres mediums, avec lesquels, lorsqu’on commence, il faut terminer son geste ou la partie que l’on est en train de faire, comme nous allons le voir en suivant.

L’acrylique :

C’est une peinture qui s’utilise principalement sur un châssis toile, mais on peut aussi l’utiliser sur d’autres supports comme les cartons entoilés, des papiers spéciaux, du bois et tout autre type de support.

La finition est vernie, ce qui permet de l’accrocher tel quel dès réception, ce qui est très pratique, pas de coût supplémentaire et pas d’étape supplémentaire (faire appel à un encadreur ou acheter un cadre et un passe-partout)

Toutefois, on peut également la placer dans un cadre bois qui sera du plus joli effet, cela apporte une belle finition et une touche de modernité.

Concernant la peinture en elle-même, c’est un médium modulable qui permet également d’obtenir un effet réaliste ou plus abstrait, le rendu peut être lisse ou l’on peut aussi jouer avec la matière et créer du volume et du relief.

J’avoue que pour ma part, je n’ai pas encore testé, bien que j’aie tout le matériel nécessaire pour le faire. J’y pense de plus en plus.

Un prochain jour très certainement, au gré de l’inspiration.

Je pourrais dire que la peinture acrylique a les défauts de ses qualités, c’est qu’elle sèche vite.

C’est une qualité dans le sens ou l’on peut superposer les couches très rapidement, contrairement à la peinture à l’huile par exemple.

On peut terminer un tableau très rapidement et le vernir aussi très vite aussi (en général j’attends au moins le lendemain pour être sûre que toutes les couches sont bien sèches)

Pour moi, qui aime passer d’un projet à un autre, qui n’aime pas forcément rester des jours et des jours sur un tableau – car cela peut me lasser à la longue – c’est idéal.

L’inconvénient de cette rapidité de séchage, en revanche, c’est que les corrections sont un peu moins faciles, qu’on ne peut pas forcément s’arrêter en pleine création et que les peintures sur la palette peuvent sécher très vite, et on peut très vite gaspiller la peinture.

Il existe des palettes humides pour pallier à cela et qui permettent de garder les peintures fraîches et de les utiliser pendant plusieurs jours; je n’ai pour ma part pas encore investi, mais j’y songe grandement.

Mis à part ce petit défaut qui pour moi n’en est pas vraiment un, j’aime beaucoup peindre à l’acrylique, elle permet, comme je l’aime, de rentrer dans les détails et d’avoir un rendu réaliste et l’on peut obtenir des œuvres hautes en couleur.

Trois tableaux d'animaux de la jungle colorés etpeints à l'acrylique

Et enfin l’aquarelle

Je termine par celle-ci car c’est la technique que j’ai découvert le plus récemment et c’est un médium que j’apprécie de plus en plus.

L’aquarelle se travaille sur du papier spécial de préférence en 100% coton, ce qui permet une meilleure diffusion des pigments.

J’avoue qu’elle me faisait un peu peur au départ, car c’est une approche tout à fait différente des autres peintures.

En effet, il faut réfléchir à l’avance aux blancs que l’on va laisser pour créer la lumière. Avec les autres techniques, en général on ajoute la lumière à la fin avec du blanc, mais avec l’aquarelle, il faut en quelque sorte penser à l’envers, et partir du plus clair au plus foncé.

De plus, je dois dire que je voyais cette technique un peu vieillotte, et m’imaginais seulement des paysages, des natures mortes…

Or, avec la magie des réseaux sociaux et sur internet, j’ai découvert une toute autre façon d’aborder cette peinture ainsi que de nombreux tutos et démos qui m’ont donné une furieuse envie d’essayer et m’ont décomplexée.

Et je dois dire que depuis que j’ai mis le doigt dedans, c’est devenu une véritable addiction.

Jouer avec l’eau, voir les pigments fusionner, c’est fascinant et tellement relaxant!

Lorsque je peins à l’aquarelle, je m’évade encore plus qu’avec les autres peintures, car il faut aller assez vite, être concentré sur ce que l’on fait. Il faut être assez rapide et on ne peut pas vraiment revenir en arrière.

J’aime sa transparence et ses magnifiques effets flous, diffus, que j’utilise beaucoup dans mes fleurs, bouquets et couronnes mais on peut également obtenir du réalisme avec l’aquarelle (et j’adore le réalisme 😊)

Toute ma série gourmandises que vous pouvez voir dans la galerie a été faite à l’aquarelle et donne un effet parfois trompe-l’œil que j’aime beaucoup.

On peut tout à fait faire de l’animalier avec ce médium, bien que je n’ai pas encore réalisé d’animal entier avec.

Moitié face d'un chat blanc avec un oeil bleu peint à l'aquarelle

Ce que j’aime avec l’aquarelle, c’est l’apprentissage du lâcher-prise qu’elle m’a apporté.

Car si j’aime beaucoup aller dans le détail, cela peut parfois être trop et l’on peut s’y perdre.

L’aquarelle, en apprenant à travailler plus vite et avoir de jolis effets tout en restant dans le flou, m’a permis de prendre du recul et à ne pas vouloir rentrer à tout prix dans l’hyperréalisme.

L’aquarelle se travaille sur du papier spécial de préférence en 100% coton, ce qui permet une meilleure diffusion des pigments.

Comme vous le voyez, j’apprécie plusieurs types de peintures et techniques, et je ne vous ai parlé que des trois que j’utilise le plus actuellement, mais je ne suis pas à l’abri d’en découvrir ou reprendre d’autres que j’ai pour l’instant laissées de côté, comme les graphites, les dessins au Promarker et crayons de couleurs

Il y a une telle infinité de possibilités…

Et vous ? Peignez-vous ? Si oui, quel est votre type de peinture ou technique préférée ? Plutôt figuratif ou abstrait ?

Et si non, envisagez-vous de vous y mettre prochainement ou dans le futur? Avez-vous des freins qui vous retiennent ?

N’hésitez pas à me laisser un message pour me le dire, me donner vos impressions, ou juste pour un coucou, çà fait toujours plaisir 😊

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